Journée 14 / 28 juillet – Brandérion, Morbihan
Matin et après-midi : enregistrements [chant80 (Marianne Le Touz, Marie Le Touz, M.-J. Morantin), 81 (J.-M. Le Touz), 82 (Marianne Le Touz), 83 (M.-J. Morantin)], notations musicales et linguistiques chez [et avec] M. et Mme Le Touz (photos 1 à 3) avec Mme Morantin (photo 4), sœur de Mme Le Touz et la jeune Marie Le Touz (photo 5).
En allant, photo d’un puits daté 1864 (photos 6 et 7) mais dont la pierre faîtière qui est datée a été seule replacée : par tradition, les vieux bourgs connaissent ce fait ; or M. l’abbé Falc’hun a retrouvé la pierre faîtière originelle déposée par terre dans les herbes de l’autre côté de la route sur le bord de laquelle le puits est situé (photo 8) ; l’ancienne pierre en question est datée 1770. Il y a à Brandérion plusieurs puits de ce type, celui-ci étant le plus beau, et tous datant de la fin du XVIIIe siècle ; plusieurs portent un décor d’ostensoir et de croix voire de têtes humaines, presque effacé. Il semble qu’il y ait eu vers cette époque un fait qui a déterminé la construction de ces puits. La pierre faîtière est décorée d’imbrications ou de dents de scie qui paraissent copier un ancien auvent de bois ; actuellement elle est remplacée par un auvent métallique à 2 pans rectilignes.
A déjeuner, comme nous avions gardé nos sabots achetés à Surzur, Mme Guennec, notre logeuse, nous a dit avec un peu de mépris que c’était une forme vieux jeu et qu’ils n’étaient pas à la mode ; or ils ont été fabriqués à Auray et étaient ce qu’il y avait de plus "up to date " à Surzur.
L’après-midi, enregistrements, notations musicales et linguistiques, photos chez Philomène Le Gall femme Capitaine (photos 9 et 10, qui a été enregistrée la veille également), repasseuse [chant 84 (P. Capitaine), 85 (P. Capitaine)].
Après le dîner, travail et enregistrements [chant 86 (A. Guionvarho), 87 (A. Guionvarho et J. Evanno), 88 (A. Le Bris), 89 (A. Le Bris)] jusque 0h45 (photos 11 à 13).